Dimanche 22 mars a lieu le premier tour des élections départementales, qui prennent la suite des élections cantonales. Une élection qui apporte plusieurs nouveautés, et quelques incertitudes… Première nouveauté, la parité, avec des binômes paritaires de conseillers départementaux pour chaque canton. Deuxième nouveauté, des cantons remodelés, plus grands. Dans le cas de Courbevoie, il y a toujours deux cantons, désormais appelés Courbevoie 1 (canton 12) et Courbevoie 2 (canton 13), mais qui sont partagés avec des villes voisines. La ville est séparée en deux de part et d’autre d’une ligne qui emprunte l’avenue Marceau, la rue de Bezons, puis la rue de l’Abreuvoir. Le canton 1, à l’est de l’avenue Marceau, comprend une partie de la ville d’Asnières-sur-Seine (quartier Flachat et gare d’Asnières) ; le canton 2, à l’ouest de l’avenue Marceau, inclut l’intégralité de la commune de Puteaux. Voici pour les nouveautés… Pour les incertitudes, elles tiennent tout d’abord aux compétences exactes du nouveau Conseil départemental… celles-ci ne sont pas encore définitivement fixées puisque la loi NOTRe est encore en examen au Parlement. Mais schématiquement le Conseil général devrait garder les mêmes grandes compétences (l’aide sociale, le RSA, la MDPH, l’aide aux personnes âgées et pour la petite enfance ; les collèges ; la voirie et certains parcs et jardins, sans oublier la promenade bleue sur la Seine ; le soutien au sport et à la culture), avec cependant la fin de la possibilité de prendre le relais d’autres collectivités dans de nombreux domaines. C’est le cas des transports, où le Conseil général des Hauts-de-Seine a mené une politique très proactive (le T2 notamment) là où la région socialiste s’est souvent montrée faible dans ses investissements (c’est un autre sujet que nous aborderons prochainement à l’occasion des élections régionales). Autre incertitude : l’avenir du Conseil départemental des Hauts-de-Seine dans le cadre de la métropole du Grand Paris. Comme dirait Martine Aubry à propos de François Hollande, « quand c’est flou, il y a un loup ». Faire voter dans ces circonstances, avec en plus un changement de nom qui déboussole, c’est du flou. Et le loup va être l’abstention.
Alors mobilisez-vous, car les compétences du Conseil départemental sont importantes au quotidien. Outre tout le champ tellement important de la solidarité, entre le Tramway T2, la promenade des berges de Seine, le soutien à la rénovation du pavillon des Indes, l’inauguration du collège Pompidou, la cession de voies départementales (rue de Bezons), la période 2008-2015 a été riche pour notre ville. Et il reste beaucoup à faire : la rénovation d’Alfred de Vigny, la question de l’avenue de la République à transformer en voie apaisée, le boulevard de Verdun, la poursuite des berges de Seine vers Bécon, le rôle du Conseil départemental à La Défense et à Defacto qui joue un rôle si important. Il y a fort à faire. C’est pourquoi les candidats de la majorité municipale et départementale sont les mieux placés pour être nos représentants. Pour le canton qui rassemble Bécon, le Coeur de ville et une partie d’Asnières, il s’agit de Daniel Courtès, conseiller général sortant et adjoint aux sports, et de Marie-Pierre Limoge, première adjointe au maire. Leurs remplaçants sont Claire Mayoli et Thomas Lam, adjoints au maire d’Asnières. Pour le canton qui regroupe Gambetta, le Faubourg et Puteaux, il s’agit d’Aurélie Taquillain, adjointe chargée de la petite enfance et des associations et de Vincent Franchi, adjoint au Maire de Puteaux et conseiller général sortant. Leurs remplaçants sont Marion Jacob-Chaillet, adjointe du quartier Faubourg de l’Arche et Vincent Métivier, de Puteaux.
Venez les écouter mercredi 18 mars à 20h au Centre événementiel de Courbevoie et vous faire un avis.