4 réflexions sur “RDV ce lundi à 20h pour les Etats généraux LR 92 sur le thème de l’éducation”
Suite à la réunion du 30 Mai à La Garenne Colombes.
L’Education Nationale
L’histoire
L’histoire, c’est nos racines, notre généalogie politique et culturelle. C’est un élément essentiel de notre culture et un guide pour comprendre notre environnement humain. Et pour l’apprendre, il ne suffit pas d’en choisir quelques éléments épars et politiquement bien pensants. La lignée chronologique est sans doute exigeante, mais elle soude l’ensemble et en forme le fil conducteur et la colonne vertébrale.
Mais comment concilier cet ancrage propre au coeur de notre société (pour combien de temps?) avec le maelström de l’immigration en Europe et spécifiquement en France? Comment accueillir et assimiler les nouveaux arrivants sans heurter leur propre culture et par là même les rejeter? Comment notre histoire traditionnelle peut-elle intégrer des éléments extérieurs sans s’appauvrir? Qu’elle approche pédagogique imaginer? Quel candidat de notre famille politique a fait sur ce thème une proposition?
Les langues « mortes »
L’apprentissage du Latin et du Grec a sans doute bien des vertus, mais nécessite un investissement en temps qui n’est pas disponible pour tous, en particulier pour ceux qui éprouvent des difficultés sur les matières les plus essentielles. Par contre, ces langues « mères » ,pour nous Latins, nous offrent la possibilité de mieux comprendre le Français, tant dans sa structure grammaticale que dans l’étymologie de ses mots. L’enseignement du Latin et du Grec devrait être beaucoup plus tourné vers ce but et nourrir l’enseignement du Français. En d’autres termes, Le Latin et le Grec devraient devenir des options rattachées à des cours de perfectionnement en Français, distincts de l’enseignement de la littérature française.
Le monde enseignant
Les enseignants sont au coeur de notre école. Il sont en première ligne, face aux élèves, aux parents, à l’environnement administratif de leur ministère, aux lignes politiques qui se succèdent, aux consignes et programmes mouvants, à l’érosion de la reconnaissance de leur métier. Et ceci est porté au paroxysme dans les quartiers difficiles où ils peuvent être confrontés à la violence et une franche hostilité locale.
sont-ils bien formés? Car avoir su apprendre ne signifie pas savoir enseigner. Sont-ils bien armés pour affronter leurs premières classes? Leur savoir-faire pédagogique est-il suffisant?
leur carrière est-elle bien gérée? La succession de leurs nominations ne répond-elle qu’à des critères géographiques? Y a-t-il adéquation entre leurs qualités personnelles et les besoins locaux? Choisit-on les plus solides pour les postes les plus difficiles ou les plus exposés?
De façon quasi uniforme, un enseignant aura passé sa vie au sein de l’Education Nationale, comme élève puis étudiant, puis professeur. Il y a bien parmi eux certains qui aimeraient changer et exprimer leurs talents dans d’autres domaines. L’administration devrait organiser des passerelles entre différents métiers et pas seulement au sein de chaque ministère.
N’est-il pas possible d’envisager une certaine porosité entre l’enseignement et les métiers du privé? Les entreprises ont des besoins en formation, l’enseignement a besoin d’une vision plus large de la Société. Et puis on peut changer de métier au cours de sa vie.
Le cas des écoles et collèges des zones difficiles
Il y a un énorme problème dans certaines de nos banlieues, et un énorme problème pour gérer écoles et collèges de ces lieux. Comme personne ne veut s’y faire nommer, ce sont trop souvent des débutants, sans expérience suffisante, trop jeunes, sans la maturité nécessaire qui s’y retrouvent. Là encore, on touche du doigt le système de nomination des titulaires des postes dans lequel les syndicats jouent un rôle qui ne semble pas conforme à leurs missions.
Il faudrait créer un corps d’enseignants spécialisés, spécifiquement formés et mieux payés, puisés dans la population des enseignants sur la base du volontariat. Il auraient pour mission de gérer les élèves les plus difficiles, ôtés des classes qu’ils perturbent.
Les programmes
L’épisode de la définition de « piscine » par les « pédagos » de la rue St Dominique a jeté le discrédit sur cette structure qui élabore les programmes. Dès lors, on ne s’étonne pas du résultat sur les programmes. Ne faut-il pas les renvoyer au charbon et surtout ne pas les confiner dans leurs chères études?
Suite à la réunion sur l’Enseignement, quelques suggestions d’une ancienne prof de lycée:
Un corps d’enseignants spécialisé pour les zones difficiles :
Nécessité d’une forte motivation
Salaire supérieur
Examen à la suite d’un an de formation plus pratique que théorique.
Classes moins chargées dans ces zones.
Classes de rattrapages .
Pour moi cet enseignement demande plus des aptitudes et un intérêt particulier que des diplômes et de l’expérience.
Un corps d’enseignants spécialisés et mieux rémunérés pour les remplacements des professeurs absents sur l’éducation:
Bonjour M. Spiri,
J’ai beaucoup apprécié vos commentaires lors des Etats Généraux LR 92 de lundi dernier à La Garenne-Colombes. Je voulais juste vous donner mon avis sur l’enseignement de la 2ème langue. Nos enfants ne savent pas parler l’anglais à la fin de leurs études scolaires… Or l’Anglais est devenu la langue internationale. Vous allez aux Pays-Bas, au Danemark, en Suède en Serbie, Vous parlez l’anglais. En Asie, vous parlez l’anglais, également en en Amérique du sud, si vous ne connaissez pas l’espagnol c’est l’anglais que vous utilisez. Je crois qu’il faut initier les enfants à cette langue depuis la Primaire et multiplier les séjours linguistiques au Royaume Uni en Irlande ou aux USA en prenant la précaution de mettre nos enfants avec des enfants étrangers pour les obliger de communiquer en anglais.. Qu’en pensez-vous ?
Bien cordialement
Dr Jacques Chamla.
Bonjour,
Je suis entièrement d’accord avec vous, et nous avons d’ailleurs à Courbevoie expérimenté cette année un nouveau logiciel d’apprentissage de l’Anglais pour les classes de primaire. C’est un enjeu majeur pour les prochaines années.
Bien cordialement Jean Spiri
Suite à la réunion du 30 Mai à La Garenne Colombes.
L’Education Nationale
L’histoire
L’histoire, c’est nos racines, notre généalogie politique et culturelle. C’est un élément essentiel de notre culture et un guide pour comprendre notre environnement humain. Et pour l’apprendre, il ne suffit pas d’en choisir quelques éléments épars et politiquement bien pensants. La lignée chronologique est sans doute exigeante, mais elle soude l’ensemble et en forme le fil conducteur et la colonne vertébrale.
Mais comment concilier cet ancrage propre au coeur de notre société (pour combien de temps?) avec le maelström de l’immigration en Europe et spécifiquement en France? Comment accueillir et assimiler les nouveaux arrivants sans heurter leur propre culture et par là même les rejeter? Comment notre histoire traditionnelle peut-elle intégrer des éléments extérieurs sans s’appauvrir? Qu’elle approche pédagogique imaginer? Quel candidat de notre famille politique a fait sur ce thème une proposition?
Les langues « mortes »
L’apprentissage du Latin et du Grec a sans doute bien des vertus, mais nécessite un investissement en temps qui n’est pas disponible pour tous, en particulier pour ceux qui éprouvent des difficultés sur les matières les plus essentielles. Par contre, ces langues « mères » ,pour nous Latins, nous offrent la possibilité de mieux comprendre le Français, tant dans sa structure grammaticale que dans l’étymologie de ses mots. L’enseignement du Latin et du Grec devrait être beaucoup plus tourné vers ce but et nourrir l’enseignement du Français. En d’autres termes, Le Latin et le Grec devraient devenir des options rattachées à des cours de perfectionnement en Français, distincts de l’enseignement de la littérature française.
Le monde enseignant
Les enseignants sont au coeur de notre école. Il sont en première ligne, face aux élèves, aux parents, à l’environnement administratif de leur ministère, aux lignes politiques qui se succèdent, aux consignes et programmes mouvants, à l’érosion de la reconnaissance de leur métier. Et ceci est porté au paroxysme dans les quartiers difficiles où ils peuvent être confrontés à la violence et une franche hostilité locale.
sont-ils bien formés? Car avoir su apprendre ne signifie pas savoir enseigner. Sont-ils bien armés pour affronter leurs premières classes? Leur savoir-faire pédagogique est-il suffisant?
leur carrière est-elle bien gérée? La succession de leurs nominations ne répond-elle qu’à des critères géographiques? Y a-t-il adéquation entre leurs qualités personnelles et les besoins locaux? Choisit-on les plus solides pour les postes les plus difficiles ou les plus exposés?
De façon quasi uniforme, un enseignant aura passé sa vie au sein de l’Education Nationale, comme élève puis étudiant, puis professeur. Il y a bien parmi eux certains qui aimeraient changer et exprimer leurs talents dans d’autres domaines. L’administration devrait organiser des passerelles entre différents métiers et pas seulement au sein de chaque ministère.
N’est-il pas possible d’envisager une certaine porosité entre l’enseignement et les métiers du privé? Les entreprises ont des besoins en formation, l’enseignement a besoin d’une vision plus large de la Société. Et puis on peut changer de métier au cours de sa vie.
Le cas des écoles et collèges des zones difficiles
Il y a un énorme problème dans certaines de nos banlieues, et un énorme problème pour gérer écoles et collèges de ces lieux. Comme personne ne veut s’y faire nommer, ce sont trop souvent des débutants, sans expérience suffisante, trop jeunes, sans la maturité nécessaire qui s’y retrouvent. Là encore, on touche du doigt le système de nomination des titulaires des postes dans lequel les syndicats jouent un rôle qui ne semble pas conforme à leurs missions.
Il faudrait créer un corps d’enseignants spécialisés, spécifiquement formés et mieux payés, puisés dans la population des enseignants sur la base du volontariat. Il auraient pour mission de gérer les élèves les plus difficiles, ôtés des classes qu’ils perturbent.
Les programmes
L’épisode de la définition de « piscine » par les « pédagos » de la rue St Dominique a jeté le discrédit sur cette structure qui élabore les programmes. Dès lors, on ne s’étonne pas du résultat sur les programmes. Ne faut-il pas les renvoyer au charbon et surtout ne pas les confiner dans leurs chères études?
Suite à la réunion sur l’Enseignement, quelques suggestions d’une ancienne prof de lycée:
Un corps d’enseignants spécialisé pour les zones difficiles :
Nécessité d’une forte motivation
Salaire supérieur
Examen à la suite d’un an de formation plus pratique que théorique.
Classes moins chargées dans ces zones.
Classes de rattrapages .
Pour moi cet enseignement demande plus des aptitudes et un intérêt particulier que des diplômes et de l’expérience.
Un corps d’enseignants spécialisés et mieux rémunérés pour les remplacements des professeurs absents sur l’éducation:
Bonjour M. Spiri,
J’ai beaucoup apprécié vos commentaires lors des Etats Généraux LR 92 de lundi dernier à La Garenne-Colombes. Je voulais juste vous donner mon avis sur l’enseignement de la 2ème langue. Nos enfants ne savent pas parler l’anglais à la fin de leurs études scolaires… Or l’Anglais est devenu la langue internationale. Vous allez aux Pays-Bas, au Danemark, en Suède en Serbie, Vous parlez l’anglais. En Asie, vous parlez l’anglais, également en en Amérique du sud, si vous ne connaissez pas l’espagnol c’est l’anglais que vous utilisez. Je crois qu’il faut initier les enfants à cette langue depuis la Primaire et multiplier les séjours linguistiques au Royaume Uni en Irlande ou aux USA en prenant la précaution de mettre nos enfants avec des enfants étrangers pour les obliger de communiquer en anglais.. Qu’en pensez-vous ?
Bien cordialement
Dr Jacques Chamla.
Bonjour,
Je suis entièrement d’accord avec vous, et nous avons d’ailleurs à Courbevoie expérimenté cette année un nouveau logiciel d’apprentissage de l’Anglais pour les classes de primaire. C’est un enjeu majeur pour les prochaines années.
Bien cordialement Jean Spiri